Père & fils
Père & fils est un manga de Mi TAGAWA publié depuis 2013 au Japon. Elle narre ainsi l’histoire de Torakichi, un herboriste itinérant et de son fils Shiro âgé de 3 ans dont il a la garde depuis le décès de sa femme. Assez peu présent avant le décès de sa femme à cause de son travail, il se retrouve ainsi avec la garde de Shiro qu’il connait au final assez peu et décide de l’emmener avec lui sur les routes. Le duo est également accompagné d’Ieji, un rapace utilisé de la même façon que les pigeons voyageurs dans l’histoire. Au final, les deux héros sont très attachants et apprennent des choses l’un sur l’autre, le petit Shiro est ainsi un petit génie de l’herboristerie capable de retenir les noms des plantes et leur utilité malgré son jeune âge et Torakichi voyant la vie d’une autre manière avec la présence de son fils à ses côtés.
L’auteur a réussi à trouver un scénario intéressant et assez peu vu, montrant que les seinen, ce ne sont pas forcément des mangas gores et glauques mais aussi des mangas capable de raconter une histoire assez sérieusement. Côté dessins, elle s’en sort très bien également pour son premier manga, les arrière-plans ne sont pas forcément très détaillés mais les personnages sont bien dessiné et facilement reconnaissables. Mention spéciale aux petites parenthèses implantées entre chaque chapitre renforçant ainsi le charme de ce manga.
Je dois bien avouer que je ne soupçonnais même pas l’existence de ce manga avant une publication de l’éditeur Ki-Oon sur Facebook, la couverture et le synopsis m’ont tapé dans l’œil directement et je me suis dit que cela pourrait être très intéressant à lire. La paternité est un sujet qui ne me concerne pas, vu que j’en suis encore assez éloigné je trouve, mais c’est vrai que je pense avoir atteint une certaine maturité dans ma vie pour apprécier assez simplement ce sujet. Il y a sans doute aussi le fait que depuis un petit moment, l’éditeur Ki-Oon tape dans le mille en faisant de belles promotions de leurs séries et que je n’ai jamais été déçu par leurs choix éditoriaux.
C’est pour ça que j’ai décidé d’acheter un manga dont je n’avais jamais entendu parler, et qui est dessiné par une mangaka novice. C’est que Ki-Oon, c’est l’un des rares éditeurs dont je pourrais lire les titres sans être déçu. J’espère que ce petit manga aura son moment de gloire à un moment ou un autre et restera aussi naturel sur la longueur.