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Mr.Robot Saison 1

Mr.Robot est une série dramatique américaine crée par Sam Esmail, c’est un thriller sur le piratage informatique nous amenant à réfléchir sur notre avenir. Elle est diffusée depuis juin 2015 aux Etats-Unis et depuis mi-septembre le lundi sur France 2 en deuxième partie de soirée. La saison 2 s’étant terminée en Amérique au moment où la saison 1 commençait à être diffusée sur France 2, on pourrait penser qu’il faille attendre encore un peu avant sa diffusion en France mais ce n’est absolument pas le cas et la série continue dès lundi prochain.

Elliot Alderson est un jeune informaticien dans la vingtaine travaillant pour AllSafe, une société basée dans la protection des données informatiques. Génie du piratage et cyber-justicier, il se fait remarqué par la fsociety, un groupe de hacker reconnu cherchant à faire plonger les multinationales pour que le monde soit meilleur. Elle cherche donc à recruter Elliot, en lui proposant d’introduire un logiciel malveillant à l’intérieur des banques de données que son employeur est censé protéger pour détruire l’entreprise E Corp (aussi appelé Evil Corp). Il décidera d’accepter leur offre pour venger son père décédé d’un cancer à cause d’Evil Corp. Totalement introverti et souffrant d’une phobie sociale, il compte très peu d’ami en dehors d’Angela, amie d’enfance avec qui il avait fugué après la mort commune de leurs parents d’un cancer, et Shayla sa dealeuse et voisine. En réalité, Elliot à bien plus qu’une phobie sociale, il est mentalement instable et souffre de schizophrénie, dédoublement de personnalité et de visions l’ayant amené à consulter une psychologue.

Comme d’habitude, j’avais beaucoup entendu parler de la série avant de la regarder mais il aura encore une fois fallu attendre la diffusion à la télé pour que je m’y mette (sans doute pour ça que la diffusion de la saison 2 la semaine prochaine m’arrange). La saison 1 est très prenante, y’a rien de mauvais à en tirer si ce n’est que j’ai trouvé que les épisodes 3 et 4 tiraient un peu sur la longueur même si on pouvait considérer que c’était encore de l’introduction à ce moment-là et qu’Il faut être assez attentif au suivi de l’histoire car on peut facilement être largué. Etant une bille en informatique, le vocabulaire n’est pas à la portée de tout le monde si ce n’est les bases, mais vu que la série ne s’attarde pas que sur ça, c’est pas choquant puis les répercussions suffisent à comprendre.

La série est indéniablement portée par son héros, même si elle a d’autres bons personnages. Elle joue avec les spectateurs en utilisant la folie comme catalyseur de tous les événements qui se déroule en nous questionnant sur la réalité de la chose, ou encore son dédoublement de personnalité qui donne l’impression de briser le quatrième mur, comme Deadpool mais du trash un peu plus soft quoi. Rami Malek est tout simplement parfait dans le rôle d’Elliot comme l’atteste son Emmy Awards de meilleur acteur de série dramatique remporté en septembre dernier face aux pointures du milieu (Liev Schreiber ou encore Kevin Spacey). Le talent de l’acteur crèvent l’écran que ce soit dans les moments sérieux ou dans les moments de folie, surement l’un des personnages de série américaine les plus attachants qu’il m’ait été donné de voir. Mention spéciale à la famille Wellick que ce soit Monsieur ou Madame, la folie, c’est leur domaine aussi, surtout quand il s’agit des ambitions de Tyrell. Par ailleurs, la musique utilisée à la fin de l'épisode 9 est en quelques sortes un hymne à la folie de ces deux personnages, "Where is my Mind" des Pixies. C'est un énorme clin d’œil à Fight Club et au dédoublement de personnalité quand on y repense avec le personnage de Tyler Durden dont s'est sans doute inspiré Sam Esmail pour la réalisation de sa série.

Chaque année, il y a sans doute plus d’une cinquantaine de pilotes de séries américaines qui sont commandés, certaines sont annulées directement tandis que d’autres ne durent qu’une seule saison. Ces séries-là en dehors de quelques-unes sont rarement les plus marquantes car elles n’ont pas vraiment été suivies. D’autres sont reconduites pour plusieurs années et ce sont souvent celles-ci qui restent marqués dans l’esprit des gens malgré une perte de qualité au fur et à mesure de l’avancement. Si je ne dois juger cette série que sur la saison 1, je dirais qu’elle est sans aucun doute l’une des meilleures sorties ces dernières années. Il faudra attendre la suite pour voir si la qualité est toujours au rendez-vous.

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