Les Visiteurs 3: La Révolution

Les Visiteurs, c’est tout simplement l’une des plus célèbres sagas françaises, une sorte de croisement entre Retour vers le Futur et les films de capes et d’épées. Dans les deux premiers épisodes nous faisions la rencontre de Messire Godefroy de Montmirail et son fidèle escuyer Jacquouille la Fripouille, qui suite à un évènement tragique que Godefroy essaie de contrecarrer par la magie, finissent coincés à une époque qui n’est pas la leur, le vingtième siècle. S’en suivra des rencontres avec leurs petits fillots, fillotes et la sublime Dame Ginette (…) avant de retraverser le temps et revenir dans leur époque… Mais c’est encore raté, ils se retrouvent donc en pleine révolution française…

Alors, comment dire… Ce film est à mes yeux bien loin des mauvaises critiques que les journalistes peuvent lui attribuer. OKAY !!! C’est le moins bon des trois (Une version américaine ? Jamais entendu parler…) mais pas de beaucoup derrière le 2. Je l’ai trouvé très plaisant et divertissant, c’est vrai que voir des Godefroy et Jacquouille vieillissant, c’est légèrement choquant au début mais on s’y fait au final. Christian Clavier incarne un Jacquouille toujours aussi con et plein de vie faisant oublier que le bougre à plus de 60 ans, mais Jean Reno accuse plutôt le coup en étant assez mou et peu bavard.

La galerie de personnages les accompagnant était plutôt satisfaisante avec en tête Sylvie Testud qui campait la très convaincante sœur de Robespierre, Ary Abittan (que je supporte très peu habituellement) qui jouait le noble pleutre de service qui espérait tout simplement garder la vie sauve en restant avec les Montmirail, et Alex Lutz en descendant des Montmirail acariâtre et langue de vipère envers toute chose se déroulant sous ses yeux. Le personnage de Gonzague de Montmirail qui était présenté dans les deux premiers, fait ainsi son apparition sous les traits de Franck Dubosc, c’est peut-être celui auquel j’ai le moins accroché au final, il était assez banal et peu accrocheur…

Niveau humour, Jacquouille est toujours présent et se remémore plusieurs fois ce qu’il a vécu au vingtième siècle à certains moments. De nouvelles phrases débilement culte sont également de sorties même si elles marqueront sans doute moins l’esprit des gens qu’à la sortie des anciens opus. Ary Abittan et Alex Lutz apportent aussi une bonne touche d’humour plaisant au film tout comme le couple de Prune, ancêtre de Dame Ginette.

Les 15 dernières minutes m’ont beaucoup plu, les deux Visiteurs pensaient être enfin chez (pour le bonheur de l’un et le malheur de l’autre) mais le mage a encore merdé et ils finissent cette fois-ci… En pleine Seconde Guerre Mondiale avec le château de Montmirail sous l’occupation allemande avec l’aide du collabo Edmond Jacquard (la façon dont l’allemand prononçait le prénom en Edmund m’a longuement rappelé le film Monsieur Batignole). Godefroy et Jacquouille tombant encore sur les résistants menés par Franck Dubosc et Sylvie Testud, le premier étant le descendant des Montmirail et l’autre une possible descendance d’une autre branche de la famille de Jacquouille.

Si vous avez appréciés les deux premiers films et que Jacquouille vous fait toujours marrer après une vingtaine de visionnage, ce film est pour vous !

Globalement, cette fin m’a grandement donné envie de voir : Les Visiteurs 4 et je terminerais donc sur cette magnifique réplique :

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