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A Silent Voice

A Silent Voice, plus connu sous le nom japonais : Koe no Katachi est écrit et dessiné par la jeune mangaka Yoshitoki Oima dont c’est la première œuvre. Les 7 tomes du manga sont disponibles en France chez l’éditeur Ki-Oon. Sortant des sentiers battus, le manga ne possède pas de série animée, il faudra attendre le mois de septembre pour voir le manga adapté en film d’animation.

Shoya Ishida est un jeune lycéen torturé par son passé. Élève discret, il ne possède aucun ami et compte mettre fin à ses jours prochainement après avoir atteint son objectif consistant à s’excuser auprès de la jeune fille qu’il a persécuté quand il était en école primaire.

Oui, car Shoya était un garçon comme un autre en primaire, véritable pile électrique, il passait son temps à faire des bêtises avec ses amis. Jusqu’au jour où Shoko Nishimiya, une jeune fille sourde arrive dans sa classe, il essaie ainsi de comprendre pourquoi elle n’est pas comme lui en faisant toutes sortes de tests expérimentaux. Elle devint petit à petit la tête de turc de la classe (le prof y allant du sien aussi), la violence physique et morale envers Shoko ainsi que le vol et la casse de ses appareils auditifs font que la mère de Shoko décide de la retirer de l’école mais demande au directeur de retrouver le ou les coupables auparavant. Shoya fut désigné comme coupable par ses amis et son prof devenant par la suite lui-même la cible des brimades de ses camarades… Se rendant compte de ses erreurs en grandissant, il décida de travailler durement pour rembourser sa mère qui avait payé pour ses bêtises et appris la langue des signes en attendant le jour où il rencontrera à nouveau Shoko.

Yoshitoki Oima réalise ici une première œuvre magistrale sur un sujet difficile : la surdité et le rapport aux autres. C’est rare pour être noté mais ce manga a été médiatisé en France dans différents grands journaux de par son sujet afin de sensibiliser les gens sur ce handicap.

Shoya et Shoko sont des personnages très attachants, les deux étant mal dans leur peau, leur nouvelle rencontre les fera évoluer de par l’envie de Shoya de s’excuser et par l’envie de Shoko d’être considérée comme une personne normale. Pour cela, d’autres personnages seront mis en place afin de les aider dans leur parcours et de s’ouvrir au reste du monde à l’aide d’un projet assez original.

Les deux derniers tomes sont riches en événements dramatique et fait que tout le manga pourrait être comparé à une fable de La Fontaine avec une morale à la fin.

Yoshitoki Oima commencera cet automne un nouveau manga basé sur le fantastique. N’ayant plus besoin de faire ses preuves dans le monde de l’édition japonaise, elle doit tout de même créer une histoire prenante qui tient la route mais je ne me fais pas de souci pour ça.

En prime, voici le dessin qui sert d'avant-première à ce manga !

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